BUT DE L’INTERVENTION
Le médecin néphrologue qui vous a en charge se servira de cet abord veineux pour permettre de vous dialyser (épurer votre sang de différentes substances).
METHODES
ANESTHESIE
COMPLICATIONS POTENTIELLES
L’intervention la plus fréquemment réalisée est une fistule artério-veineuse entre l’artère et la veine radiale superficielle par abord chirurgical de celle-ci.
On peut observer :
- Un retard de cicatrisation, une inflammation ou une infection au niveau de la cicatrice cutanée. Ces lésions pouvant aller jusqu’à la formation d’un abcès.
- La formation de cheloides c’est-à-dire de cicatrices hyperthrophiques, épaissies, brunâtres et douloureuses.
- Des lésions nerveuses de nerfs sensitifs en particulier au niveau du pouce et de la face dorsale de la main avec des zones d’anesthésie ou au contraire d’hyper-esthésie peuvent se voir.
- Hémorragie au niveau de la suture artérielle pouvant être responsable d’un saignement extériorisé ou d’un hématome.
- Thrombose c’est-à-dire une formation d’un caillot qui vient boucher la fistule créée.
Lorsque la fistule fonctionne correctement, la veine superficielle va se dilater parfois de manière importante formant un cordon sinueux sous la peau. La sensation d’un frémissement (thrill) voire l’audition d’un bruit continu au niveau de la zone de la fistule correspondent à une évolution normale.
CERTAINES COMPLICATIONS SURVIENNENT PLUS TARDIVEMENT
- Thrombose soit spontanée, soit lors d’une compression après une séance de dialyse.
- Infection favorisée par les ponctions.
- Dysfonctionnement de la fistule par sténose (rétrécissement sur l’un des versants artériels ou veineux de celle-ci) aboutissant à une diminution de débit dans la fistule, ne permettant pas la dialyse dans de bonnes conditions.
- Dans certains cas, il peut également y avoir un « vol » : la plus grande partie du sang artériel passant dans la fistule et la circulation artérielle de la main se trouvant alors insuffisante.
Toutes ces complications, quelles qu’elles soient, peuvent imposer une nouvelle intervention.
CAS PARTICULIERS
Dans ces formes compliquées de réintervention, l’utilisation d’une prothèse est plus fréquente.